PAPIER | IRRÉSISTIBLE | LE CARRÉ CURIEUX | LE PASSAGE | LADIES' ROOM

Lui est maladroit et plutôt sauvage,
il existe et communique à travers ses propres créations de papier.

Elle est craintive et timide mais curieuse et admirative.
Elle s’invite dans son monde.
Elle prend vie entre ses mains et papillonne dans son décor à lui.

Ensemble ils plient les pages d'une histoire,
l'histoire sans fin de deux êtres qui s’attirent et se rejettent,
s’entraident et se mettent des bâtons dans les roues : il la froisse, elle se rebelle.
Il la déplie, elle virevolte...

Avec le papier pour seule baguette magique,
celle qui leur permet de communiquer,
de voyager entre un rêve à déplier et un monde à recoller.

"Je suis une femme ; et ne prétends pas toutes les connaitre. Mais aujourd'hui, je vais vous livrer mes tripes sur un plateau d'argent. Et peut-être pas seulement les miennes..."

Un "One woman show" circassien et chanté.
Avec, entre autres, des textes et chansons de Juliette Nourredine, ainsi que des extraits de "King Kong Théorie" de Virginie Despentes.
Sous la forme d'une comédie musicale grinçante et décalée, le sujet de l'inégalité homme / femme prend un tournant grand-guignol.

Co-habitants dans un grand salon surréaliste, sans dedans ni dehors, sans frontières ou limites apparentes, 4 êtres sensibles aux personnalités bien marquées... Si tout semble les opposer, ils partagent une grande qualité : une insatiable curiosité ! Chacun protège son intimité, comme le témoignent leurs mystérieuses cabanes, parsemées dans l'espace, mais ils ne peuvent s'empêcher de jouer, de se tester, de provoquer avec malice.

Corps tendus ou tordus, diabolos flottants sur le fil de l'imaginaire, balles rebelles et mât fuyant la verticale sont les instruments de leur rencontre.

D'abord ludiques et d'une naïveté presque troublante, les rapports s'intensifient, les limites sont défiées. Limites de corps, limites de coeur... L'insolite fraternité de ce quatuor nous interroge : Quel regard porte-t-on sur les travers de l'autre, comment assume-t-on les siens ?

C'est un voyage... Qui amène les corps à se transformer... On ne saît plus alors : homme, femme, sirène, centaure ? Autant de transformations qu'il y a de questions sur ce qu'ils sont, ce qu'ils aimeraient être, ce qui leur manque, ce qu'ils aiment...

Avec une tendresse acrobate, le carré s'esquisse, se disloque, se redessine... et s'envole..

C'est complice.... Curieux !

Un personnage seul ; les yeux fermés ; agité. Hôpital.
Plic... Ploc... Son baxter... Plic... Douleur.
Ploc...Vie qui fuit. Ploc..... Plic..... Ploc..... Plic.... Ploc... Biiip... Biiip... Biiip........... Apparaît un " ange "... Il coupe le baxter ! Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...
Fin de l'inexorable.
Début du voyage.

La durée de ce voyage nous est inconnue.
Une seconde, peut-être... Seconde d'éternité. Le temps d'un jeu, le temps d'un rêve,
le temps pour le mourant d'être guidé tendrement, avec dérision aussi, vers le Passage.
Un Passage comme une invitation
…. Une renaissance ?
…. Une porte ouverte !

Qu'y a-t-il, au-delà ?

Lorsque la vie s'en va et qu'on la voit partir, quelles traces décidons-nous de laisser ? Comment partir en paix ?

En occident, nous cultivons une véritable peur pour tout ce qui a trait à la mort.
Pourtant, de nombreuses civilisations considèrent la mort comme une étape, un passage. Une ouverture vers d'autres mondes.

Ce spectacle parle du passage de la vie à la mort et invente un au-delà. Il ne prétend pas imposer cet
au-delà comme une certitude. C'est l'au-delà dont nous rêvons, celui qui pourrait être.
Nous nous amusons à l'imaginer ainsi pour le proposer comme une alternative poétique face à tout ce que la mort véhicule de négatif dans l'imaginaire collectif.

C'est parce que nous sommes amoureux de la vie que nous voulons aborder la mort comme une étape incontournable, plutôt qu'un point d'arrêt. Nous voulons répondre à la gravité de ce sujet avec tendresse et légèreté. Nous nous faisons voyageurs de l'éphémère, jongleurs d'émotions, amis du temps.

La vie est un cycle où s'écoulent nos jours, nous sommes des passagers.

Mourir est un départ...

Comme il y en a tant au cours de notre existence !